Menu principal :
CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE
Source COPANEF
Le bilan de compétences est une démarche règlementée qui doit respecter un ensemble de critères en matière de modalités de mise en œuvre et de production :
Article L.6313-
Les actions permettant de réaliser un bilan de compétences ont pour objet de permettre à des travailleurs d’analyser leurs compétences professionnelles et personnelles ainsi que leurs aptitudes et leurs motivations afin de définir un
projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation…
Article R. 6322-
Le bilan de compétences comprend, sous la conduite du prestataire, les trois phases suivantes :
a) Une phase préliminaire qui a pour objet :
-
-
-
b) Une phase d’investigation permettant au bénéficiaire :
-
-
-
c) Une phase de conclusions qui, par la voie d’entretiens personnalisés, permet au bénéficiaire :
-
-
-
Article R. 6322-
La phase de conclusions du bilan de compétences, prévue au 3° de l’article R. 6322-
Article R. 6322-
Le document de synthèse est élaboré pendant la phase de conclusions du bilan de compétences. Il comporte les indications suivantes :
-
-
-
Article R. 6322-
Les actions du bilan de compétences sont menées de façon individuelle. Toutefois, certaines actions conduites dans la phase d’investigation peuvent l’être de façon collective, à condition qu’il ne soit pas porté atteinte au respect de la vie privée des bénéficiaires.
Article L. 6322-
« La durée du congé de bilan de compétences ne peut excéder vingt-
La loi a été enrichie par plusieurs textes et notamment l’arrêté du 27 octobre 1992 définissant les conventions-
Il s'agit de passer en revue les activités professionnelles de l'intéressé afin de :
-
-
-
-
-
-
-
-
Ainsi que la circulaire du 19 mars 1993 portant sur l’usage et les conditions du bilan de compétences :
« A l’issue d’un bilan de compétences, un travailleur doit donc avoir clairement identifié ses compétences professionnelles et personnelles susceptibles d’être investies dans des situations professionnelles déterminées, et donc se trouver en mesure de définir ou de confirmer son projet professionnel. »
(Martine Aubry, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle)
Il est important de constater que la loi et les texte réglementaires permettent de donner au bilan de compétences le cadre nécessaire à une unité de services et de pratiques, sous forme d’un modèle. De plus, on constate que cette réglementation n’est pas bloquante dans la mesure où l’organisation du bilan de compétences peut s’adapter en durée et en contenu aux caractéristiques, à la situation de la personne et aux objectifs du bilan.
CODE DE DEONTOLOGIE
Ce Code est établi par la Chambre Syndicale des Centres de Bilan de Compétences afin de proposer des repères éthiques pour les consultants en accompagnement de la mobilité professionnelle.
PRINCIPES
1 Respect des personnes
Instaurer une relation basée sur l’écoute attentive et le respect des personnes, évitant tout jugement de valeur et tout abus d’influence.
2 Clarification de la demande
Clarifier les motivations à l’origine de la démarche et s’assurer du libre-
3 Engagement réciproque
Définir un cadre de travail, limité dans le temps, qui formalise les objectifs à atteindre. Etablir les moyens destinés à favoriser l’émergence d’un projet professionnel libre et responsable. Contractualiser l’ensemble de la prestation.
4 Développement d’un processus d’accompagnement
Amener la personne à mieux comprendre ses propres modes de fonctionnement selon les contextes et mieux appréhender les éléments de la réalité, afin qu’elle devienne plus autonome dans ses choix.
1 Professionnalisme
Entretenir sa veille professionnelle par un perfectionnement continu et une auto-
2 Positionnement
Être centré sur la sphère professionnelle, en se positionnant à l’articulation des champs sociaux, économiques, psychologiques.
3 Indépendance
Se donner la possibilité de refuser des missions qui porteraient atteinte à l’indépendance professionnelle, que ce soit pour des raisons de compétence ou d’éthique. Avoir conscience des limites de son champ d’intervention.
4 Confidentialité
S’astreindre au secret professionnel et préserver la confidentialité du processus.
5 Respect des organisations
Prendre en compte les enjeux des organisations concernées.
6 Concurrence
Observer les règles d’une concurrence loyale à l’égard de ses confrères.
Je m’engage à respecter le code de la CSBC, à le respecter et à le faire connaître.
Fait à Champcueil, le 21/06/21
SAS A-
Sylvie TEJADA PERIE
Présidente